Coordinateur pédagogique, Laval
Dans le cadre de son rôle de coordinateur pédagogique, Jimmy Courtin a récemment suivi une formation en habilitation électrique. Il partage avec nous son expérience, ses motivations et son retour sur cette formation indispensable pour la sécurité des étudiants, des formateurs et collaborateurs ainsi que pour le bon fonctionnement de son établissement.
Je passe une habilitation électrique
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Jimmy Courtin, je suis coordinateur pédagogique à l’école Win Sport School de Laval. Je m’occupe du suivi des étudiants de la première année jusqu’au bac +5. Mon rôle inclut la gestion des relations avec les intervenants, les entreprises partenaires, ainsi que le suivi pédagogique des apprenants.
Pourquoi avoir choisi de suivre une formation en habilitation électrique ?
Cette formation m’a été proposée sur la base du volontariat, et j’ai accepté pour deux raisons : d’une part, acquérir de nouvelles compétences techniques, et d’autre part, répondre aux besoins de sécurité dans l’établissement. L’habilitation électrique est en effet un prérequis dans certains environnements professionnels et il est important que des collaborateurs soient formés pour intervenir en toute sécurité.
À quoi sert concrètement l’habilitation électrique dans votre quotidien ?
L’habilitation électrique permet d’intervenir sur les installations électriques présentes dans les bâtiments : tableaux électriques, prises, changements d’ampoules, voire fusibles. En pratique, sur le campus, il s’agit principalement de remettre le courant ou de vérifier le fonctionnement d’une installation. Cette certification est un gage de sécurité.
Comment s’est déroulée la formation ?
La formation est sur deux jours avec un formateur spécialisé. Nous avons abordé différentes thématiques : les distances de sécurité, les règles d’intervention sur un tableau électrique, le changement de fusibles ou encore la gestion d’un incident. L’habilitation électrique comprenait à la fois de la théorie et des mises en situation. Nous avons aussi passé un test final pour valider nos acquis.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?
J’ai apprécié la passion et l’expertise du formateur. Sa volonté de transmettre ses connaissances était réelle.
Qu’avez-vous retenu sur la gestion d’un accident électrique ?
En cas de contact ou d’accident électrique, il faut avant tout sécuriser la zone, couper la source du problème et ensuite prévenir les secours. Si une victime est impliquée, l’intervention des collègues formés au SST (Sauveteur Secouriste du Travail) est indispensable. L’habilitation électrique donne les bons réflexes pour protéger à la fois l’intervenant et les personnes présentes.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
Je pense que cette formation est indispensable. Elle permet non seulement d’acquérir une nouvelle compétence, mais surtout d’assurer une sécurité renforcée dans nos établissements
Ce témoignage illustre l’importance de l’habilitation électrique au sein des entreprises et établissements scolaires. Plus qu’une simple formalité, elle constitue un véritable outil de prévention, de sécurité et d’autonomie pour les équipes. Chez AFTEC Formation Professionnelle, nous mettons un point d’honneur à proposer des formations adaptées aux besoins réels des professionnels, afin de garantir à la fois efficacité et sécurité au quotidien.
Le saviez-vous ?
La réglementation autour de l’habilitation électrique est très encadrée en France. Tout salarié amené à réaliser, même occasionnellement, des opérations sur ou à proximité d’installations électriques doit être habilité.
L’employeur est responsable de la sécurité de ses collaborateurs. Il doit :
- former ses salariés (via un organisme certifié comme AFTEC Formation Professionnelle),
- délivrer l’habilitation par écrit (après avis du formateur),
- fournir les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés (gants isolants, visière, tenue, etc.),
- mettre à jour régulièrement l’habilitation (recyclage recommandé tous les 3 ans).
L’habilitation électrique est une obligation légale dès qu’un collaborateur est exposé au risque électrique. Le nombre de personnes à habiliter dépend des besoins réels de l’entreprise, mais il est recommandé d’avoir toujours au moins un référent habilité sur site.