Formatrice en prévention des risques, Laval
La prévention risques chimiques constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activités. Entre les risques immédiats (brûlures, blessures) et les dangers invisibles qui apparaissent sur le long terme, se former est essentiel. Nous avons rencontré une formatrice spécialisée, fort de plus de vingt ans d’expérience, qui partage sa vision et son approche pédagogique : Gwenaelle Guillou.
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Pouvez-vous vous présenter ?
J’ai suivi une formation d’ingénieur en prévention des risques professionnels. Après plusieurs années en entreprise, je me suis tournée vers la formation et le conseil. Cela fait désormais plus de vingt ans que j’anime des sessions de formation, en autre autour de la prévention risques chimiques.
Quels types de formations proposez-vous ?
Je travaille sur la prévention risques chimiques, avec des programmes conçus sur mesure selon les besoins de l’entreprise. Cela peut concerner des futurs préventeurs, des représentants du personnel ou encore des salariés de terrain. J’interviens également sur des thématiques comme l’évaluation des risques, les gestes et postures, les équipements de protection individuelle.
Comment construisez-vous vos formations ?
Chaque formation en prévention risques chimiques commence par un audit et un échange avec l’entreprise. L’idée est de créer un contenu concret et adapté aux métiers. Parfois, une demi-journée suffit. D’autres fois, il faut aller plus loin, surtout quand les enjeux sont critiques, comme la gestion des déchets.
Quel est le contenu d’une session type ?
Nous travaillons sur l’identification des produits chimiques, la compréhension des risques immédiats (brûlures, blessures) et des risques à long terme (contaminations, maladies professionnelles). L’objectif est que chacun reparte avec des réflexes concrets. La prévention risques chimiques, ce n’est pas un livret à lire mais un savoir-faire à appliquer au quotidien.
Quelle méthode pédagogique utilisez-vous ?
Je crois beaucoup aux méthodes participatives. Les salariés de terrain n’ont pas l’habitude des salles de classe : il faut des échanges, des exercices pratiques, et l’utilisation du matériel réel de l’entreprise. À la fin, les participants ne doivent pas seulement « savoir », mais surtout « savoir faire ».
Quels sont selon vous les enjeux de la prévention risques chimiques ?
Ils sont doubles. À court terme, éviter les accidents immédiats. À long terme, protéger la santé des salariés contre les effets invisibles d’une exposition répétée. Se former, c’est se protéger soi-même et protéger les autres.
La prévention risques chimiques n’est pas une contrainte, mais une véritable opportunité. Comme le rappelle la formatrice : « Se former, ce n’est pas perdre du temps, c’est en gagner. On réduit les arrêts de travail, on sécurise les équipes, et surtout, on garantit que chacun rentre en sécurité chez soi. »